Serge Jaeggy

68.Serge JAEGGY N°18

Candidat pour la 2éme circonscription*

PCF, 53 ans, Contrôleur SNCF, militant syndicaliste, conseiller prud'hommes

 

Suppléante: Dominique Moriconi

 

*cantons de Guebwiller - Rouffach - Wintzenheim - Munster - Lapoutroie - Kaysersberg - Ribeauvillé - Ste Marie aux Mines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Pourquoi je suis candidat pour le Front de Gauche ?

 

  En qualité de militant syndical cheminot, juge prud'homale et représentant de parents d'élèves dans le lycée de mon fils je constate tous les jours qu'il nous faut une prolongation politique à nos engagements, tout en gardant l'indépendance de l'un part rapport à l'autre.

 

S'il n'y a pas de perspective politique, ça sert à quoi de se battre ?

 

On a pu le constater lors des débats sur les retraites qui ont donné lieu fin 2010 à des manifestations de masse à l'appel de tous les syndicats.

 

Malgré une mobilisation exceptionnelle le gouvernement Sarkozy/Fillon n'est pas revenu sur ses décisions de nous faire travailler plus longtemps alors que de nombreux jeunes n'ont pas de travail ou se retrouvent dans la précarité.

 

Il est nécessaire et vital de donner des prolongations politiques à l'action syndicale pour que le monde du travail soit écouté et entendu.

 

Je constate tous les jours que l'attente du mouvement social est énorme pour qu'une autre politique se mette en place.

 

Une politique où l'humain doit passer avant le fric, une politique où l'intérêt général prime sur celui des affaires.

 

 

Il faut augmenter les salaires pour créer de l'emploi :

 

Peut-on vivre avec un SMIC qui dépasse à peine les 1000 € par mois à temps plein ?

Comment font ceux qui travaillent à temps partiel, avec un SMIC partiel ?

Comment font ceux qui se retrouvent seul, avec un enfant à charge et qui ont des loyers exorbitants ?

 

Le slogan de Sarkozy travailler plus pour gagner plus a engendré d'un coté un chômage de masse et de l'autre une détérioration des conditions de vie et de travail.

 

La défiscalisation des heures supplémentaires qui coûtent très cher au budget de l'Etat mais aussi à celui de la sécurité sociale est la cause directe de plusieurs centaines de milliers de chômeurs supplémentaires.

 

Les services publics souffrent :

 

Les besoins les plus élémentaires de la population sont énormes.

 

 

Transports :

 

On nous parle du grenelle de l'environnement mais les plans Fret de la SNCF jettent des centaines de milliers de camions supplémentaires sur la route.

 

En 5 ans 860 emplois dans le Fret SNCF ont disparu sur notre région.

On est très loin de l'objectif affiché où Gayssot était le ministre des transports du gouvernement Jospin et qui prévoyait de doubler le FRET SNCF.

Le TGV train qui pourrait rapprocher les gens n'est pas accessible à tout le monde.

 

 

Education :

 

Non assistance aux élèves en difficulté.

L'éducation souffre de suppression de 66 000 enseignants depuis l'arrivé de Sarkozy. Pas un seul village de notre territoire n'est épargné et un vent de révolte se lève. La vallée de Munster a su se mobiliser contre les suppressions de classe. Plusieurs centaines de personnes n'ont pas hésité à braver le froid et à manifester dans les rues de Munster, pourtant les gens ont pour l'instant majoritairement voté à droite.

 

Les RASED qui s'adressent aux enfants en difficultés sont les 1er touchés par ces choix.

Et les fonds sociaux des collèges et lycées qui permettaient aux parents d'envoyer leur gamin à la cantine ou en classe verte ne sont plus approvisionnés depuis la rentrée.

 

Ce sont toujours les mêmes qui en font les frais, pourtant l'argent coule à flot dans le monde des affaires.

 

 

La santé :

 

On nous dit qu'il manque du personnel soignant mais les départs en retraite ne sont pas remplacés. La décision dogmatique des élus UMP et Modem de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite fait également des ravages à l'hôpital.

 

Ma fille qui a fini ses études d'infirmières a passé par 2 contrats CDD avant de passer stagiaire de la fonction publique hospitalière.

 

 

Les salariés du secteur privé sont-ils épargnés par cette politique ?

 

Je constate tous les jours qu'ils sont les 1ères victimes d'un pouvoir qui réduit leur droit au sein de l'entreprise.

Alors qu'un salarié n'est pas au même pied d'égalité que son patron puisqu'il vend sa force de travail.

La productivité des salariés français est une des plus importantes du monde mais cela fait d'énormes dégâts. Beaucoup vont au travail avec la boule au ventre, les liens sociaux se disloquent, les salaires sont à la traine.

Mon engagement au conseil des prud’hommes :

 

Depuis 2007 les conseils de Guebwiller et Sélestat ont été supprimés. La justice s'éloigne de plus en plus des citoyens et il devient de plus en plus difficile de se défendre.

Et depuis janvier 2012 il faut payer un timbre fiscal de 35 € pour aller aux prud'hommes même si c'est pour récupérer une attestation pour le Pôle emploi alors que souvent faute de cette attestation le salarié ne perçoit pas d'allocation chômage.

Et si on va en appel c'est 135 € supplémentaire qu'il faut débourser.

 

Au conseil des prud'hommes je vois les ravages que subissent les salariés. Convention collectives non appliquées, flexibilité à outrance, précarité puis un jour un licenciement abusif.

 

 

Avec le Front de Gauche, faisons le choix de la résistance et de l'avenir.

Tous ensemble construisons d'autres perspectives où l'humain sera la priorité.

 

 

Serge Jaeggy

 

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